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Homélie – 12ème dimanche du temps ordinaire – Père Charles Rochas – 20 juin 2021

Homélie – 12ème dimanche du temps ordinaire – Père Charles Rochas – 20 juin 2021

Le prêtre, un escalier ou un escalator?

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de Job
(Jb 38, 1.8-11)

Le Seigneur s’adressa à Job du milieu de la tempête et dit :
« Qui donc a retenu la mer avec des portes,
quand elle jaillit du sein primordial ;
quand je lui mis pour vêtement la nuée,
en guise de langes le nuage sombre ;
quand je lui imposai ma limite,
et que je disposai verrou et portes ?
Et je dis : “Tu viendras jusqu’ici !
tu n’iras pas plus loin,
ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots !” »

PSAUME

(106 (107), 21a.22a.24, 25-26a.27b, 28-29, 30-31)

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !

Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
qu’ils offrent des sacrifices d’action de grâce,
ceux qui ont vu les œuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.

Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
portés jusqu’au ciel, retombant aux abîmes,
leur sagesse était engloutie.

Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.

Ils se réjouissent de les voir s’apaiser,
d’être conduits au port qu’ils désiraient.
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes.

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
(2 Co 5, 14-17)

Frères,
l’amour du Christ nous saisit
quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous,
et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
Car le Christ est mort pour tous,
afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes,
mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
Désormais nous ne regardons plus personne
d’une manière simplement humaine :
si nous avons connu le Christ de cette manière,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
Si donc quelqu’un est dans le Christ,
il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé,
un monde nouveau est déjà né.

ÉVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint arc
(Mc 4, 35-41)

Toute la journée,
Jésus avait parlé à la foule.
Le soir venu, Jésus dit à ses disciples :
« Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était,
dans la barque,
et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque,
si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
Les disciples le réveillent et lui disent :
« Maître, nous sommes perdus ;
cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :
« Silence, tais-toi ! »
Le vent tomba,
et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte,
ils se disaient entre eux :
« Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »

Témoignage de Maylis Poite – 6 juin 2021

Témoignage de Maylis Poite – 6 juin 2021

Bonjour à tous,

Je vais vous partager mon témoignage,

J’ai grandi dans une famille catholique pratiquante, on écoutait souvent dans la voiture des cassettes sur des vies de saints et un jour, je devais avoir 6 ou 7 ans, on écoutait une cassette sur Ste Therese de l’EJ, j’ai été profondément bouleversée par un passage de sa vie, et je me suis dit « plus tard je serai carmélite ». Cette idée est restée qqs temps puis elle s’est estompée, l’adolescence est arrivée avec son lot de rébellion mais pendant tout ce temps malgré tout je continuais d’avoir la foi, de prier pour les choses importantes de ma vie.

Je ne me posais pas directement la question de la vocation religieuse mais je sentais que c’était une question non résolue et c’était plus qqchose que je craignais, en terminale à la fin des jmj de Madrid j’ai confié à un prêtre cette crainte que j’avais d’être appelée, il m’a répondu que le Seigneur n’appelait pas pour notre malheur mais bien pour notre bonheur, il m’a conseillé de prier pour avoir le désir de ma vocation. Ça m’allait, c’était libérateur comme prière.

Ce qui a maintenu un lien précieux à Dieu a été le scoutisme et particulièrement la progression GA. En prenant mon flot jaune à Lourdes en camp GA à la fin de ma 1ère année d’étude je choisissais de croire, d’aimer Jésus, j’embrassais la foi de l’église, je la faisais mienne en la séparant de celle de mes parents. En prenant mon flot vert symbole de l’espérance je mettais ma main dans celle de Jésus, il était mon guide et je mettais ma confiance en lui. La parole de feu était aussi la fin du scoutisme pour moi et je l’ai vécue comme une ancre jetée au ciel pour maintenir ce lien avec le Seigneur , lui laisser la place principale.

Après cela je suis arrivée à Lyon pour l’internat en novembre 2017. Je suis venue à St Nizier où j’ai bcp apprécié ce sentiment d’être accueilli, de ne jamais être seule à la messe avec le partage des intentions de prière etc… j’en profite pour vous remercier pour cela, je trouvais ici une maison et une famille

Qqs semaines apres mon arrivée, pendant une confession dans une autre paroisse, le prêtre qui était probablement copte ou d’origine Ukrainienne m’a dit qu’il était marié, qu’il n’y avait que le mariage qui sauverait le monde et m’a dit de prier pour mon futur mari. J’étais un peu chamboulée en ressortant, en me questionnant sur ce prêtre marié, sur la validité de la confession etc, je ne comprenais pas sa phrase sur le mariage, j’avais l’impression qu’il dénigrait le poids des communautés contemplatives… et en repensant à son conseil de prier pour mon futur mari ça a été comme un déclic, comme une évidence qui s’ouvrait à moi : mais en fait je ne veux pas me marier, je veux être religieuse. Voilà l’appel, pas de coup de fil, mais cette profonde révélation d’une vocation. Ça m’a laissé dans le cœur une grande paix : je savais où Dieu me désirait. Cette paix est restée dans mon cœur associée au trésor de cette révélation que je portais. Qqs mois plus tard j’étais à une veillée d’adoration du jeudi soir à sainte Croix, c’était très beau… je me suis fait la réflexion « je pourrais rester là toute ma vie » et j’ai réalisé dans la foulée : mais en fait ça sera ça ma vie : être aux pieds de Jésus en prière . Une grande joie m’a envahie, cette vocation comblerait mon cœur. Depuis ce moment, cette paix et cette joie profondes ont été ancrées dans mon cœur associé à la certitude que le Seigneur m’appelait. Des doutes ont pu agiter la surface, me troubler qqs jours mais le fond restait stable et constant.

Vous vous demandez sûrement dans quelle communauté je vais aller… Je connais l’abbaye de Boulaur depuis bientôt 6 ans, j’y avais fait un CEP guide, j’avais été touchée par la beauté des paysages : cette belle campagne vallonnée et verdoyante avec les Pyrénées qui se détachent quand le temps est clair. J’y suis retournée l’été avant l’internat pendant un camp GA et pendant ce deuxième passage j’ai été touchée par la beauté de la liturgie, les soeurs chantent les psaumes en latin, au début je ne savais pas suivre, je ne comprenais rien mais la beauté du grégorien chanté à l’unisson portait la prière, je fermais les yeux et je me sentais au ciel. Mon séjour suivant a été qqs mois après pour les vacances de la Toussaint et j’étais cette fois ci moi-même formatrice d’un CEP guide. J’ai été cette fois-ci touchée par la communauté, les sœurs étaient rayonnantes, drôles, accessibles, en un mot heureuses.

Voilà tout le chemin qui m’a amené à choisir cette voie que la vocation religieuse, enfin je dis choisir mais c’est plutôt répondre un oui libre et joyeux à un appel encore plus grand de Jésus qui m’appelle avec une infinie délicatesse à lui donner ma vie pour apprendre à me laisser aimer, à l’aimer et à aimer.

Maylis

témoignage 6 juin 2021

Homélie – 12ème dimanche du temps ordinaire – Père Charles Rochas – 20 juin 2021

Homélie – Fête du Saint Sacrement – Père Pierre-André Chevaux – dimanche 6 juin

« Voulez-vous faire alliance avec Dieu ? »

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de l’Exode
(Ex 24, 3-8)

En ces jours-là,
Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances.
Tout le peuple répondit d’une seule voix : « Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratique. »
Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur.
Il se leva de bon matin
et bâtit un autel au pied de la montagne,
et dressa douze pierres
pour les douze tribus d’Israël.
Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël
d’offrir des holocaustes
et d’immoler au Seigneur des taureaux
en sacrifice de paix.
Moïse prit la moitié du sang
et le mit dans des coupes ;
puis il aspergea l’autel avec le reste du sang. Il prit le livre de l’Alliance
et en fit la lecture au peuple.
Celui-ci répondit :
« Tout ce que le Seigneur a dit,
nous le mettrons en pratique,
nous y obéirons. »
Moïse prit le sang,
en aspergea le peuple,
et dit :  » Voici le sang de l’alliance que,
sur la base de toutes ces paroles,
le Seigneur a conclue avec vous. »

PSAUME

(Ps 97, 2)

R/ J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur

Comment rendrai-je au Seigneur
Tout le bien qu’il m’a fait?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas Seigneur ton serviteur
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la lettre aux Hébreux
(He 9, 11-30)

Frères,
le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir.
Par la tente plus grande et plus parfaite,
celle qui n’est pas œuvre de mains humaines
et n’appartient pas à cette création,
il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire,
en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux,
mais son propre sang.
De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion
avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse,
sanctifie ceux qui sont souillés,
leur rendant la pureté de la chair,
le sang du Christ fait bien davantage,
car le Christ, poussé par l’Esprit éternel,
s’est offert lui-même à Dieu
comme une victime sans défaut ;
son sang purifiera donc notre conscience
des actes qui mènent à la mort,
pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle,
d’un testament nouveau :
puisque sa mort a permis le rachat des transgressions
commises sous le premier Testament,
ceux qui sont appelés
peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.

ÉVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(Mc 14, 12-16.22-26)

Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :
« Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
« Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau
viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
“Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.

Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna,
et dit :
« Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
Et il leur dit :
« Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu. »

Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.

Homélie – 12ème dimanche du temps ordinaire – Père Charles Rochas – 20 juin 2021

Homélie Dimanche Sainte Trinité – Père Nathanaël Valdenaire – 30Mai 2021

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre du Deutéronome
(Dt 4, 32-34.39-40)

Moïse disait au peuple :
« Interroge donc les temps anciens qui t’ont précédé,
depuis le jour où Dieu créa l’homme sur la terre :
d’un bout du monde à l’autre,
est-il arrivé quelque chose d’aussi grand,
a-t-on jamais connu rien de pareil ?
Est-il un peuple qui ait entendu comme toi
la voix de Dieu parlant du milieu du feu,
et qui soit resté en vie ?
Est-il un dieu qui ait entrepris de se choisir une nation,
de venir la prendre au milieu d’une autre,
à travers des épreuves, des signes, des prodiges et des combats,
à main forte et à bras étendu,
et par des exploits terrifiants
– comme tu as vu le Seigneur ton Dieu
le faire pour toi en Égypte ?
Sache donc aujourd’hui, et médite cela en ton cœur :
c’est le Seigneur qui est Dieu,
là-haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre ;
il n’y en a pas d’autre.
Tu garderas les décrets et les commandements du Seigneur
que je te donne aujourd’hui,
afin d’avoir, toi et tes fils, bonheur et longue vie
sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu, tous les jours. »

PSAUME

(32 (33), 4-5, 6.9, 18-19, 20.22)

R/ Heureux le peuple
dont le Seigneur est le Dieu.
(32, 12a)

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu’il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l’univers, par le souffle de sa bouche.
Il parla, et ce qu’il dit exista ;
il commanda, et ce qu’il dit survint.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !

DEUXIEME LECTURE

Lecture de la lettre de Saint Paul aux Romains
(Rm 8, 14-17)

Frères,
tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu,
ceux-là sont fils de Dieu.
Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves
et vous ramène à la peur ;
mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
et c’est en lui que nous crions « Abba ! »,
c’est-à-dire : Père !
C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu.
Puisque nous sommes ses enfants,
nous sommes aussi ses héritiers :
héritiers de Dieu,
héritiers avec le Christ,
si du moins nous souffrons avec lui
pour être avec lui dans la gloire.

EVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu

(Mt 28, 16-20)

En ce temps-là,
les onze disciples s’en allèrent en Galilée,
à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
Quand ils le virent, ils se prosternèrent,
mais certains eurent des doutes.
Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles :
« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
Allez ! De toutes les nations faites des disciples :
baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,
apprenez-leur à observer
tout ce que je vous ai commandé.
Et moi, je suis avec vous
tous les jours jusqu’à la fin du monde. »