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Pèlerinage des motards à Cotignac – 2024

Pèlerinage des motards à Cotignac – 2024

Du 5 au 7 juillet 2024,
Pèlerinage à moto 2024 des hommes, époux et pères de famille à Cotignac.

Pour la troisième année consécutive, la paroisse Saint-Nizier propose un autre chemin pour participer au pèlerinage des hommes, époux et pères de famille vers Cotignac, dédié aux motards de tous âges et de toutes cylindrées.

Toujours le même esprit : un temps pour soi, un temps pour Dieu, dans le partage et la fraternité motarde, sous la direction spirituelle du Père Charles Rochas, pour rouler ensemble vers Cotignac et rejoindre les autres pèlerins.

Ouvert à tous les motards (A ou A2), venez offrir vos faiblesses et vous abandonner au Père en roulant vers Saint Joseph qui nous accueille à Cotignac, les bras ouverts, dans sa famille, auprès de la sainte Vierge Marie et de Jésus.

Camaraderie, simplicité, balades, beaux paysages, prières, moto, ressourcement pour l’année !

A la suite de votre inscription, nous vous contacterons.

Les vacances, « un itinéraire dans l’amour de Dieu »?

Les vacances, « un itinéraire dans l’amour de Dieu »?

Enfin, les vacances !!!

Qu’est-ce que des vacances pieuses ? S’agirait-il de passer ses vacances en prière, et retraite dans un monastère, en grenouille de bénitier, loin des plages et des montagnes?

On se formule ces caricatures pour ridiculiser l’idée même de “vacances chrétiennes” et s’affranchir ainsi d’un mélange impossible : “Que les vacances soient des vacances pour tout, y compris pour les devoirs religieux !”…”D’ailleurs, on a bien le droit de souffler un peu ; la religion n’est pas une contrainte !”.

Sans formuler si carrément les choses, on se laisse gagner par un farniente général (ou presque), la chaleur aidant, et les complicités mondaines nombreuses. Pendant les vacances, on est “moins” chrétien ; parfois, on ne l’est pas du tout. On s’autorise un temps d’exception ; une fête sans Dieu ; des dimanches sans Messe ; un “no God’s land” touristique, à l’abri des anges en flirtant avec les démons. Bref, tout est inversé : on a mis Dieu en vacances.

 

 

Comment alors envisager ses vacances comme un “itinéraire dans l’amour de Dieu” ?

 

1. La météo de la charité

Avant tout, se reposer la question du “poids d’amour” que comporteront ses vacances. C’est la programmation essentielle. Les vacances risquent d’être un “monstre d’égoïsme” camouflé en détentes.

2. Dieu dans ses valises

Refaire ses valises. Dieu s’y trouve-t-il ? Le plus commode, c’est une petite Bible ; ou une vie de saint ; ou, pourquoi pas, un petit ouvrage de théologie ; en tout cas ce petit Magnificat si complet. N’oublions pas non plus ces signes qui aident à franchir l’invisible : son chapelet ; une petite icône ; une croix. Tout se transporte.

3. Une route dans la foi

La foi est mon lien avec Dieu. C’est Dieu dans mon cœur à tout moment du voyage. Pas seulement cinq minutes dans les brumes du sommeil. Tout le temps.

4. Fuir les lieux sans Dieu

Ne pas se mettre dans des situations ambiguës, des promiscuités malsaines, dans des états qui abîment notre lien à Dieu et aux autres.

5. Des moments pour Dieu seul

Les vacances sont comme un long dimanche, un étalement du repos dominical et donc une anticipation du repos éternel. Alors, posons des actes concrets.

6. Ne pas manquer la Messe

Bas les masques ! Trop de prétextes pour ” ne pas avoir eu le temps ” ce dimanche : les horaires de train, d’avion, les ballades en montagnes, les pays sans église. Prétextes !

7. Contempler

Sans contact avec la beauté, on s’aigrit vite. Beauté de la nature : ” Dieu n’est que dans la campagne ” disait un célèbre citadin athée. Beauté dans l’art. Beauté inépuisable des êtres humains. Faire l’expérience de la splendeur de ces rayons de Dieu.

8. Témoigner

Pourquoi pas ? En vacances, on ne se contente pas de ” rester ” chrétien. On le suscite chez les autres.

9. Servir

Dieu s’est fait homme non pour être servi mais pour servir. La route vers Dieu suit le même chemin. En vacances, on aime se faire servir. Parfois, d’une manière tyrannique. Parce qu’on paye.

10. Se réjouir

Si les vacances sont une anticipation du repos éternel, ce dimanche sans fin, elles seront joyeuses. Que de vacanciers affairés rouges d’insatisfactions ! Le chrétien se réjouit de tout parce que sa joie est d’abord en Dieu. Il se réjouit même des vacances des autres quand lui-même reste au travail. La joie est le fruit précieux de vacances ” réussies ” selon Dieu. Loin de l’idéal mondain d’une oisiveté paresseuse et déshumanisante (et là on bronze toujours idiot), le chrétien secrète la joie comme Dieu donne sa grâce, dans la vérité et la gratuité du don de soi. Au retour, mieux que les fières photos de ses exploits touristiques, il livrera le témoignage d’un cœur plus joyeux d’avoir pris Dieu en vacances.

Homélie du 13ème dimanche du temps ordinaire – Père Charles Rochas – 30 juin 2024

Homélie du 13ème dimanche du temps ordinaire – Père Charles Rochas – 30 juin 2024

« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » 

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de la Sagesse

(Sg 1, 13-15 ; 2, 23-24)

Dieu n’a pas fait la mort,
il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.
Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ;
ce qui naît dans le monde est porteur de vie :
on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir.
La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre,
car la justice est immortelle.

Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui une image de sa propre identité.
C’est par la jalousie du diable
que la mort est entrée dans le monde ;
ils en font l’expérience,
ceux qui prennent parti pour lui. 

PSAUME

(29 (30), 2.4, 5-6ab, 6cd.12, 13))

R/ Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé.

Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé,
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

(2Co 8, 7.9.13-15)

Frères,
puisque vous avez tout en abondance,
la foi, la Parole, la connaissance de Dieu,
toute sorte d’empressement et l’amour qui vous vient de nous,
qu’il y ait aussi abondance dans votre don généreux !
Vous connaissez en effet le don généreux
de notre Seigneur Jésus Christ :
lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous,
pour que vous deveniez riches par sa pauvreté.
Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne
en soulageant les autres,
il s’agit d’égalité.
Dans la circonstance présente,
ce que vous avez en abondance comblera leurs besoins,
afin que, réciproquement, ce qu’ils ont en abondance
puisse combler vos besoins,
et cela fera l’égalité,
comme dit l’Écriture à propos de la manne :
Celui qui en avait ramassé beaucoup
n’eut rien de trop,
celui qui en avait ramassé peu
ne manqua de rien.

 

ÉVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

(Mc 5, 21-43)

En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre,
le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :
« Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots,
dit au chef de synagogue :
« Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
« Talitha koum »,
ce qui signifie :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.

Homélie du 12ème dimanche du temps ordinaire – Père Dominique de Lafforest – 23 juin 2024

Homélie du 12ème dimanche du temps ordinaire – Père Dominique de Lafforest – 23 juin 2024

« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » 

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de Job

(Jb 38, 1.8-11)

Le Seigneur s’adressa à Job du milieu de la tempête et dit :
« Qui donc a retenu la mer avec des portes,
quand elle jaillit du sein primordial ;
quand je lui mis pour vêtement la nuée,
en guise de langes le nuage sombre ;
quand je lui imposai ma limite,
et que je disposai verrou et portes ?
Et je dis : “Tu viendras jusqu’ici !
tu n’iras pas plus loin,
ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots !” »

 

PSAUME

(106 (107), 21a.22a.24, 25-26a.27b, 28-29, 30-31)

R/ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !

Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
qu’ils offrent des sacrifices d’action de grâce,
ceux qui ont vu les œuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.

Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
portés jusqu’au ciel, retombant aux abîmes,
leur sagesse était engloutie.

Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.

Ils se réjouissent de les voir s’apaiser,
d’être conduits au port qu’ils désiraient.
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes.

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corienthiens

(2 Co 5, 14-17)

Frères,
l’amour du Christ nous saisit
quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous,
et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
Car le Christ est mort pour tous,
afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes,
mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
Désormais nous ne regardons plus personne
d’une manière simplement humaine :
si nous avons connu le Christ de cette manière,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
Si donc quelqu’un est dans le Christ,
il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé,
un monde nouveau est déjà né.

 

ÉVANGILE

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

(4, 35-41)

Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule.
Le soir venu, Jésus dit à ses disciples :
« Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était,
dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque,
si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière.
Les disciples le réveillent et lui disent :
« Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer :
« Silence, tais-toi ! »
Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit :
« Pourquoi êtes-vous si craintifs ?
N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux :
« Qui est-il donc, celui-ci,
pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »