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Pourquoi fêter l’Immaculée Conception le 8 décembre ?

Pourquoi fêter l’Immaculée Conception le 8 décembre ?

Origine de la fête

de l’Immaculée Conception

Les premières célébrations de la conception de Marie remontent au VIIIe siècle en orient, puis en occident à partir du XIe siècle, sous l’influence des Franciscains.

Bien que la croyance en l’Immaculée Conception soit largement controversée pendant des siècles, la fête de la conception de Marie se répand petit à petit dans l’Eglise, notamment sous l’influence de deux papes.

En 1477, le pape Sixte IV autorise une messe pour la fête de l’Immaculée Conception, puis Clément XI institue officiellement la fête en 1708 : elle se répand alors en occident.

En 1830, la Vierge Marie apparaît auprès de Catherine Labouré, à Paris. Une médaille est alors frappée, comportant l’invocation suivante “Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous”. La foi en l’Immaculée Conception se répand, jusqu’à la proclamation du dogme, quelques années plus tard.

Pourquoi un dogme

de l’Immaculée Conception ?

Un dogme est une vérité de foi solennellement proclamée par le Pape pour être accueillie par l’Église.

Ainsi, le 8 décembre 1854, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le pape Pie IX déclarait solennellement le dogme de l’Immaculée Conception, le définissant de la façon suivante :

La bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel.

Ce dogme marial établit ainsi une vérité de foi pour tous les catholiques : Marie a été conçue toute pure, sans péché. Cette profession de foi fait partie des quatre dogmes concernant la Vierge Marie :

  • le dogme de “Marie mère de Dieu” proclamé par le concile d’Ephèse en 431 ;
  • le dogme de la virginité de Marie définit par le concile de Latran en 649 ;
  • le dogme de l’ Assomption proclamé en 1950.

En 1858, soit quatre ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, la Vierge Marie apparaît à Lourdes en se présentant à la jeune Bernadette Soubirous de la façon suivante : Je suis l’Immaculée Conception”.

Pourquoi fêter

l’Immaculée Conception ?

Le 8 décembre marque la fête de l’Immaculée Conception. La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – située dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu.

Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. 

Depuis le concile d’Éphèse en 431, elle est appelée « Mère de Dieu ».

Depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée Immaculée Conception, car  préservée du péché originel dès sa naissance: 

Quelle est la signification de l’Avent ?

Quelle est la signification de l’Avent ?

Qu’est-ce que l’Avent ?

 L’ Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque Messe dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la Messe.

Comment se vit le temps de l’Avent ?

 Le temps de l’Avent compte quatre dimanches avant Noël.  Il se vit sous deux volets :

– la méditation sur le retour du Christ (les 2 premières semaines)

– la préparation de nos cœurs à célébrer Noël ( du 16 au 24 décembre); préparation plus centrée sur la fête même de Noël avec la lecture des évangiles qui précèdent la naissance du Christ et les divers événements : l’annonce de la naissance de Jean le Baptiste ; l’annonce à la Vierge Marie, à saint Joseph, la nativité de saint Jean-Baptiste, etc.

 L’Avent : nouvelle année liturgique

Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.

 La couronne de l’Avent 

C’est une tradition ancienne et riche de significations. La couronne de l’Avent peut en effet nous dire quelque chose de ce temps précédant la grande fête de Noël.

La couronne antique symbole de victoire et de gloire, évoque le « Messie-Roi » attendu par Israël et annoncé par les prophètes. Sa forme circulaire sans début ni fin, montre aussi l’éternité et l’amour de Dieu. Le cercle nous rappelle enfin un cycle de l’année liturgique qui recommence par le temps de l’Avent.

Des rameaux verts ornent la couronne, couleur de la vie et de l’espérance. Dieu apporte la vie au cœur de nos obscurités.

Les quatre bougies représentent les quatre dimanches de l’Avent, la montée progressive de la lumière dans le monde, en même temps la montée vers la fête de Noël. À mesure qu’on les allume, la couronne devient plus lumineuse : signe de la venue du Christ, Lumière du monde.

La flamme des bougies représente la lumière des prophéties qui, au long de l’histoire, illuminèrent la nuit du peuple de Dieu dans l’attente de la « Lumière véritable ». C’est aussi un signe de l’espérance du chrétien et de sa vigilance dans l’attente de la venue du Christ – celle de Noël, mais aussi celle, définitive, de la fin des temps.

 Les 4 dimanches de l’Avent 

Les 4 bougies sont allumées progressivement chaque dimanche de l’Avent et porte une signification bien parlante :

  • la première bougie appelée bougie du prophète, porte le signe de l’Espérance,
  • la deuxième, bougie de Bethléem, le signe de la Paix.
  • La troisième, bougie des bergers, le signe de la Joie
  • La quatrième, bougie des Anges, le signe de l’Amour.

 Comment préparer Noël?

Le frère dominicain Paul-Adrien nous explique tout dans cette vidéo.

Avent 2025 – Parcours paroissial

Avent 2025 – Parcours paroissial

En chemin vers l’Avent 2025

avec Marie et Joseph

À l’approche de l’Avent, temps d’attente et de promesse, le diocèse invite à vivre un parcours spirituel pour préparer nos cœurs à accueillir Jésus, l’espérance du monde.

Cette année, le parcours paroissial sera celui proposé par le diocèse : 

« Jésus, notre espérance »

 Comment suivre le parcours ?

  • un mail est envoyé tous les dimanches avec le lien vidéo d’un podcast
  • un livret du diocèse pour les méditations de chaque jour.

 

Comment avoir le livret des méditations quotidiennes ?

Le livret édité par le diocèse est disponible :

  • en vente à l’accueil au fond de l’église ou au secrétariat (offrande de 3€ à 5€). 
  • en le téléchargement à l’aide du lien ci-dessous :

Homélie du 23 novembre 2025 – Père Eric Jacquinet

Homélie du 23 novembre 2025 – Père Eric Jacquinet

ICI, homélie du dimanche 23 novembre 2025

par le père Eric Jacquinet

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre du deuxième livre de Samuel

(2 S 5, 1-3)

 En ces jours-là,
toutes les tribus d’Israël vinrent trouver David à Hébron
et lui dirent :
« Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair.
Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi,
c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais,
et le Seigneur t’a dit :
‘Tu seras le berger d’Israël mon peuple,
tu seras le chef d’Israël.’ »
Ainsi, tous les anciens d’Israël
vinrent trouver le roi à Hébron.
Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron,
devant le Seigneur.
Ils donnèrent l’onction à David
pour le faire roi sur Israël.

 

 PSAUME

R/ Dans la joie, nous irons
à la maison du Seigneur.

(Ps 121 (122), 1-2, 3-4, 5-6)

Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur,
là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.

C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment ! »

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

(1 Col 1, 12-20)

Frères,
rendez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé : en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.

Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre.
Les êtres visibles et invisibles,
Puissances, Principautés,
Souverainetés, Dominations,
tout est créé par lui et pour lui.
Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.

Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église :
c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 

(Lc 23, 35-45)

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
« Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,     en disant :
« Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »

Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
« N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
« Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait :
« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara :
« Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

23 novembre 2025 – Journée mondiale des pauvres – Repas dominical

23 novembre 2025 – Journée mondiale des pauvres – Repas dominical

« C’est Toi mon espérance. »  

Ps 71,5

« C’est Toi mon espérance. »

  
« Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance » (Ps 71, 5). Ces paroles jaillissent d’un cœur accablé par de graves difficultés : « Tu m’as fait voir tant de maux et de détresses » (v. 20), dit le psalmiste. Malgré cela, son âme est ouverte et confiante, car elle est ferme dans la foi, qui reconnaît le soutien de Dieu et le professe : « Ma forteresse et mon roc, c’est toi » (v. 3). De là jaillit la confiance inébranlable que l’espérance en Lui ne déçoit pas »
Extrait de l’homélie du 16 novembre 2025, Léon XIV

    Repas dominical

    avec les plus démunis

    le 23 novembre 2025 

     

    La paroisse Saint-Nizier organise un repas avec les plus démunis de la rue et tous les paroissiens qui souhaitent partager un temps avec eux, leur porter une attention toute particulière et échanger un moment fraternel.

       
    Le programme : 
    • 10h30 : Messe
    • 12h30 : apéritif
    • 13h15 à 14h30-15.00 : repas dans les nefs latérales de l’église

    Nous avons besoin de vous, pour faire de cette journée un beau moment de rencontre fraternelle,

    Venez nombreux

    et donnez de votre temps

    à la rencontre de l’autre en vous inscrivant sur le lien d’inscription ci dessous :  

    Flyer d’invitation 

     

     Catéchèse du pape Benoît XVI

       
    « La prière du pauvre traverse les nuées, tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui, ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice. Le Seigneur ne tardera pas, il restera impatient » (Si 35, 21-22).
    Dieu connaît les souffrances de ses enfants, car il est un Père attentif et bienveillant à l’égard de tous. En tant que Père, il prend soin de ceux qui ont le plus besoin de lui : les pauvres, les marginalisés, les souffrants, les oubliés… Mais personne n’est exclu de son cœur, car devant lui, nous sommes tous pauvres et nécessiteux.
    La prière trouve la vérification de son authenticité dans la charité qui devient rencontre et proximité. Si la prière ne se traduit pas par une action concrète, elle est vaine ; en effet, « la foi sans les œuvres est morte » (Jc 2,26. « Sans la prière quotidienne vécue avec fidélité, notre action devient vide, perd son âme profonde, se réduit à un simple activisme . »
       
    Benoît XVI, Catéchèse, 25 avril 2012
    Rome, Saint-Jean-de-Latran, 13 juin 2024,
    Mémoire de Saint-Antoine de Padoue, Patron des pauvres.