04 72 41 18 05 contact@saintnizier.fr
Sélectionner une page

Le Carême est un temps de préparation de quarante jours à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la résurrection du Christ.

Ces quarante jours  nous permettent de revivre avec le Christ au désert les quarante années de la marche des Hébreux vers la terre promise.

C’est la même expérience d’intimité avec Dieu que souhaite revivre toute la communauté des croyants, baptisés ou candidats au baptême, alors qu’elle se met en route vers Pâques.

Vie de la paroisse

Propositions extérieures

Pendant toute la période du Carême, la paroisse vous invite à venir prier et méditer le Chemin de Croix chaque vendredi à l’issue de la Messe de 12h15 dans l’église. 

En savoir plus : les stations du chemin de Croix de l’artiste Bruno Desorche 

Message du Pape pour le Carême 2021

Chers Frères et Sœurs,

En annonçant à ses disciples sa Passion, sa mort et sa résurrection, accomplissant ainsi la volonté de son Père, Jésus leur révèle le sens ultime de sa mission et il les appelle à s’y associer, en vue du salut du monde.

En parcourant le chemin du Carême, qui nous conduit vers les célébrations pascales, nous faisons mémoire de Celui qui nous a aimés « devenant obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix » (Ph 2,8). Dans ce temps de conversion, nous renouvelons notre foi, nous puisons « l’eau vive » de l’espérance et nous recevons le cœur ouvert l’amour de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs dans le Christ. Dans la Nuit de Pâques, nous renouvellerons les promesses de notre baptême pour renaître en hommes et femmes nouveaux par l’intervention du Saint Esprit. L’itinéraire du Carême, comme l’itinéraire chrétien, est déjà entièrement placé sous la lumière de la résurrection, qui inspire les sentiments, les attitudes ainsi que les choix de ceux qui veulent suivre le Christ.

Le jeûne, la prière et l’aumône, tels que Jésus les présente dans sa prédication (cf. Mt 6, 1-18) sont les conditions et les expressions de notre conversion. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active.

1. La foi nous appelle à accueillir la Vérité et à en devenir des témoins, devant Dieu et devant tous nos frères et sœurs.

Pendant ce temps du Carême, recevoir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ c’est avant tout se laisser toucher par la Parole de Dieu et qui nous est transmise, de générations en générations, par l’Eglise. Cette Vérité n’est pas une construction de l’esprit qui serait réservée à quelques intelligences supérieures ou séparées. Elle est un message que l’on reçoit et que l’on peut comprendre grâce à l’intelligence du coeur ouvert à la grandeur de Dieu qui nous aime, avant que nous-mêmes en ayons conscience. Cette Vérité c’est le Christ lui-même, qui, en assumant pleinement notre humanité, s’est fait Voie – exigeante, mais ouverte à tous – conduisant à la plénitude de la Vie.

Le jeûne, vécu comme expérience du manque, conduit ceux et celles qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu et à comprendre notre réalité de créatures à son image et ressemblance qui trouvent en lui leur accomplissement. En faisant l’expérience d’une pauvreté consentie, ceux qui jeûnent deviennent pauvres avec les pauvres et ils « amassent » la richesse de l’amour reçu et partagé. Compris et vécu de cette façon, le jeûne nous aide à aimer Dieu et notre prochain car, comme Saint Thomas d’Aquin l’enseigne, il favorise le mouvement qui amène à concentrer l’attention sur l’autre en l’identifiant à soi-même (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 93).

Le Carême est un temps pour croire, c’est-à-dire pour recevoir Dieu dans notre vie et pour le laisser “établir sa demeure” en nous (cf. Jn 14, 23). Jeûner consiste à libérer notre existence de tout ce qui l’encombre, même de ce trop-plein d’informations, vraies ou fausses, et de produits de consommation pour ouvrir la porte de notre cœur à celui qui vient jusqu’à nous, pauvre de tout mais « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14) : le Fils du Dieu Sauveur.

2. L’espérance, comme “eau vive” qui nous permet de continuer notre chemin

La Samaritaine à qui Jésus demande à boire au bord du puit ne comprend pas lorsqu’il lui dit qu’il peut lui offrir une “eau vive” (Jn 4, 10). Au début, elle pense naturellement à l’eau matérielle. Mais Jésus parle de l’Esprit Saint qu’il offrira en abondance dans le Mystère pascal et qui nous remplira de l’espérance qui ne déçoit pas. Lorsqu’il évoque sa passion et sa mort, Jésus annonce déjà l’espérance en disant : « Le troisième jour, il ressuscitera » (Mt 20, 19). Jésus nous parle de l’avenir grand ouvert par la miséricorde du Père. Espérer, avec lui et grâce à lui, c’est croire que l’histoire n’est pas fermée sur nos erreurs, nos violences, nos injustices et sur le péché qui crucifie l’Amour. Espérer c’est puiser le pardon du Père de son Cœur ouvert.

Dans le contexte d’inquiétude que nous vivons, où tout apparaît fragile et incertain, parler d’espérance pourra sembler provocateur. Le temps du Carême est un temps pour espérer, pour tourner de nouveau le regard vers la patience de Dieu qui continue de prendre soin de sa Création, alors même que nous l’avons souvent maltraitée (cf. Laudato si’, nn. 32, 33, 43, 44). C’est l’espérance en la réconciliation à laquelle Saint Paul nous exhorte avec passion : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20). En recevant le pardon, dans le sacrement qui est au cœur de notre démarche de conversion, nous devenons, à notre tour, des acteurs du pardon. Nous pouvons offrir le pardon que nous avons-nous-mêmes reçu, en vivant un dialogue bienveillant et en adoptant un comportement qui réconforte ceux qui sont blessés. Le pardon de Dieu permet de vivre une Pâque de fraternité aussi à travers nos paroles et nos gestes.

Pendant ce Carême, appliquons-nous à dire « des mots d’encouragements qui réconfortent qui fortifient, qui consolent, qui stimulent » au lieu de « paroles qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui dénigrent » (Enc. Fratelli tutti [FR], n. 223). Parfois, pour offrir de l’espérance, il suffit d’être « une personne aimable, […], qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence » (ibid., n. 224).

Dans le recueillement et la prière silencieuse, l’espérance nous est donnée comme une inspiration et une lumière intérieure qui éclaire les défis et les choix de notre mission. Voilà pourquoi, il est déterminant de se retirer pour prier (cf. Mt 6, 6) et rejoindre, dans le secret, le Père de toute tendresse.

Vivre un Carême d’espérance, c’est percevoir que nous sommes, en Jésus-Christ, les témoins d’un temps nouveau, dans lequel Dieu veut « faire toutes choses nouvelles » (cf. Ap 21, 1-6). Il s’agit de recevoir et d’offrir l’espérance du Christ qui donne sa vie sur la croix et que Dieu ressuscite le troisième jour : « Soyez prêts à répondre à qui vous demande à rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1P 3, 15).

3. La charité, quand nous la vivons à la manière du Christ, dans l’attention et la compassion à l’égard de chacun, est la plus haute expression de notre foi et de notre espérance.

La charité se réjouit de voir grandir l’autre. C’est la raison pour laquelle elle souffre quand l’autre est en souffrance : seul, malade, sans abri, méprisé, dans le besoin… La charité est l’élan du cœur qui nous fait sortir de nous-mêmes et qui crée le lien du partage et de la communion.
« Grâce à l’amour social, il est possible de progresser vers une civilisation de l’amour à laquelle nous pouvons nous sentir tous appelés. La charité, par son dynamisme universel, peut construire un monde nouveau, parce qu’elle n’est pas un sentiment stérile mais la meilleure manière d’atteindre des chemins efficaces de développement pour tous » (FT, n. 183).

La charité est don. Elle donne sens à notre vie. Grâce à elle, nous considérons celui qui est dans le manque comme un membre de notre propre famille, comme un ami, comme un frère. Le peu, quand il est partagé avec amour, ne s’épuise jamais mais devient une réserve de vie et de bonheur. Ainsi en fût-il de la farine et de l’huile de la veuve de Sarepta, quand elle offrit la galette au Prophète Elie (cf. 1R 17, 7-16). Ainsi en fût-il des pains multipliés que Jésus bénit, rompit et donna aux apôtres pour qu’ils les offrent à la foule (cf. Mc, 6, 30-44). Ainsi en est-il de notre aumône, modeste ou grande, que nous offrons dans la joie et dans la simplicité.

Vivre un Carême de charité, c’est prendre soin de ceux qui se trouvent dans des conditions de souffrance, de solitude ou d’angoisse à cause de la pandémie de la Covid-19. Dans l’impossibilité de prévoir ce que sera demain, souvenons-nous de la parole adressée par Dieu à son Serviteur : « Ne crains pas, car je t’ai racheté » (Is 43, 1), offrons avec notre aumône un message de confiance, et faisons sentir à l’autre que Dieu l’aime comme son propre enfant.

« Ce n’est qu’avec un regard dont l’horizon est transformé par la charité, le conduisant à percevoir la dignité de l’autre, que les pauvres sont découverts et valorisés dans leur immense dignité, respectés dans leur mode de vie et leur culture, et par conséquent vraiment intégrés dans la société » (FT, n. 187).

Chers frères et sœurs, chaque étape de la vie est un temps pour croire, espérer et aimer. Que cet appel à vivre le Carême comme un chemin de conversion, de prière et de partage, nous aide à revisiter, dans notre mémoire communautaire et personnelle, la foi qui vient du Christ vivant, l’espérance qui est dans le souffle de l’Esprit et l’amour dont la source inépuisable est le cœur miséricordieux du Père.

Que Marie, Mère du Sauveur, fidèle au pied de la croix et au cœur de l’Église, nous soutienne par sa présence prévenante et que la bénédiction du Ressuscité nous accompagne dans ce chemin vers la lumière de Pâques.

Donné à Rome, près de Saint Jean de Latran, 11 novembre 2020, mémoire de Saint Martin de Tours
François

Comment se préparer à parcourir le Carême 2021, en communion avec la communauté catholique ? La Conférence des évêques de France propose un parcours de Carême consultable sur smartphones et tablettes. Chaque jour, à partir du 17 février, un contenu pour prier, méditer, ou découvrir comment les communautés catholiques préparent la fête de Pâques.

Quelques propositions diocésaines durant le carême

Les conférences de carême

Dans le cadre du 5ème anniversaire de la parution de l’encyclique Laudato Si’, les conférences de carême ont pour thème : « Ecologie, une urgence humaine et spirituelle ? ».

Rendez-vous chaque dimanche du 21 février au 28 mars à 15h30 à la primatiale Saint-Jean-Baptiste. Les conférences sont à suivre en direct sur la chaîne YouTube du diocèse de Lyon.

conférences diocèse carême 2021

« Haut les cœurs ! » Faites du carême une thérapie cardiaque avec le sanctuaire de Paray.

Notre cœur est la clé qui permet un bon fonctionnement de tout notre être. Pourtant nous pouvons avoir un cœur brisé, un cœur atrophié, un souffle au cœur…

Pendant les 40 jours du Carême, le père Benoit Guédas et le Sanctuaire du Sacré-Cœur de Paray-le-Monial nous invitent à prendre soin de notre cœur pour faire une véritable thérapie cardiaque. 

Le temps du carême est un temps providentiel. Entre le froid de l’hiver et les premiers rayons du soleil de printemps, la création revit, nos jardins non sans effort vont voir éclore le fruit d’un travail caché. Le carême ajoute à ce renouveau de la création l’appel à renouveler notre être.

Quels vont être nos points d’attention ? Que voulons-nous planter, cultiver en nous-mêmes ? Que désirons-nous voir germer au printemps ? Et si à travers des gestes extérieurs, nous visions finalement une cible intérieure ?

Le carême pour les chrétiens commence par un appel : « Revenez à moi de tout votre cœur, car je suis un Dieu de tendresse ». Il a pour point culminant la contemplation de Jésus crucifié dont le cœur est transpercé.

Faisons de ce carême une thérapie cardiaque. Nous pouvons avoir un souffle au cœur, un cœur brisé, un cœur atrophié… Pendant ces 40 jours, prenons soin de notre cœur.

« Rodrigue, as-tu du cœur ? »  (Corneille, le Cid) demande Don Diègue à son fils. Voilà une question que Dieu nous invite aujourd’hui à nous poser à nous-mêmes : As-tu du cœur ?

Lorsque Jésus dévoile son Cœur à Paray-le-Monial à sainte Marguerite Marie, c’est toute sa personne qu’Il révèle : ce qu’Il est au plus profond, sa nature véritable, son unité substantielle, et ce qui a fait toute sa vie sur terre, ses rencontres, ses sentiments, ses réflexions, ses souffrances et sa joie, sa fatigue et son exaltation.

Notre cœur de même est non seulement le lieu inviolable et caché où Dieu demeure, mais aussi ce qui constitue l’intégralité de notre personne, dans ses dimensions corporelles, affectives, psychologiques et spirituelles.

Se recentrer sur le cœur, c’est revenir à l’essentiel.

L’enjeu du carême est de ressusciter avec le Christ. Le cœur apparaît comme la clé qui permet un bon fonctionnement de tout notre être. Ressuscitons notre cœur dans toutes ses dimensions, pour passer d’un cœur de pierre à un cœur davantage semblable à celui de Jésus.

Revisitons tout au long de ces semaines notre cœur dans toutes ses dimensions pour avoir tous finalement un cœur 100 % « Divergent » (Véronica Roth) : à la fois fort et charitable, intelligent, juste et fraternel.

Parcours 3 soirées : la sobriété heureuse !

Vous souhaitez approfondir votre relation à Dieu ? Vous voulez échanger sur la crise environnementale que nous vivons ? Vous souhaitez comprendre quel est notre rôle en tant que chrétiens vis à vis de la Création de Dieu, notre “maison commune” ?

Pentecôte 2024

Un temps pour préparer la Pentecôte : Saint-Nizier au Cénacle, une journée dépaysante ! Comment vivre pleinement la Pentecôte ? « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1, 8)

Pèlerinage des hommes, époux et pères à Cotignac – 2024

Pèlerinage des hommes, époux et pères de famille de Cotignac  chapitre de Saint-Nizier Les 5, 6 et 7 juillet prochains : 3 jours de marche à l'écart du monde, de prière et de partage fraternel, pour rendre grâce à Dieu des merveilles qu'Il fait dans nos vies et pour...

Paray 2024 : inscription aux sessions ouvertes

Il est désormais l’heure de prévoir votre été ! 6 sessions (limitées à 2500 personnes maximum par session !) auront lieu du 10 juillet au 18 août. Réservez vite vos places !

Pèlerinage jeunes pro en Égypte

« Je vais l’entrainer jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur ». Osée 2,16. Rejoignez-nous du 9 au 19 juillet 2024, pour un pèlerinage en Égypte avec les jeunes pro de la paroisse ! Sur les pas de Moïse, le pèlerinage sera rythmé par des temps de prières, des aventures et des temps forts du Caire jusqu’au Mont Sinaï.

61ème Journée Mondiale de prière pour les vocations – 21 avril 2024

Depuis plus de 50 ans – à l’initiative de la France qui fut la première à créer un Service national des vocations en 1959 et à suggérer au pape Paul VI d’instaurer une Journée Mondiale de prière pour les vocations – la journée du 4ème dimanche de Pâques rappelle l’importance de prier pour les vocations.

La Messe chrismale : 27 mars 2024

Chaque année, dans tous les diocèses du monde, les prêtres, les diacres et les fidèles se réunissent autour de leur évêque pour célébrer la Messe chrismale. Au cours de celle-ci, l’évêque consacre le Saint Chrême, huile parfumée qui servira toute l’année pour l’onction lors des baptêmes, des confirmations et des ordinations.

Triduum Pascal 2024

Tous les horaires des Messes, des confessions et des offices du Triduum Pascal 2024 ! Réservez les dates dès à présent !

Triduum Pascal 2024 : retraite en ville

Nous allons vivre une “retraite en ville” du Jeudi Saint 28 mars (18h) au dimanche de Pâques 31 mars (15h) ! Nous vous invitons donc dès à présent à poser votre Vendredi Saint 29 mars pour participer pleinement à ces 3 jours de Triduum. Des temps d’enseignement, de marche, d’évangélisation et de rencontres autour des grands temps forts liturgiques que sont les Messes et les Offices.

Vivre sa foi du Carême à la Pentecôte

Du mercredi des Cendres au dimanche de Pâques, la paroisse vous propose de vivre les temps forts de prière personnelle ou communautaire. Retrouverez toutes les dates et horaires à retenir pour les semaines à venir.

Share This