Homélie du 30 novembre 2025

Homélie du 30 novembre 2025

ICI, homélie du dimanche 30 novembre 2025

par le père Marc-Antoine Ludwig

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre du prophète Isaïe

(Is 2, 1-5)

    Parole d’Isaïe,
– ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem.

    Il arrivera dans les derniers jours
que la montagne de la maison du Seigneur
se tiendra plus haut que les monts,
s’élèvera au-dessus des collines.
Vers elle afflueront toutes les nations
    et viendront des peuples nombreux.
Ils diront : « Venez !
montons à la montagne du Seigneur,
à la maison du Dieu de Jacob !
Qu’il nous enseigne ses chemins,
et nous irons par ses sentiers. »
Oui, la loi sortira de Sion,
et de Jérusalem, la parole du Seigneur.

    Il sera juge entre les nations
et l’arbitre de peuples nombreux.
De leurs épées, ils forgeront des socs,
et de leurs lances, des faucilles.
Jamais nation contre nation
ne lèvera l’épée ;
ils n’apprendront plus la guerre.

    Venez, maison de Jacob !
Marchons à la lumière du Seigneur.

 

 PSAUME

R/ Dans la joie, nous irons
à la maison du Seigneur.

(Ps 121 (122), 1-2, 3-4ab, 4cd-5, 6-7, 8-9)

Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C’est là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Romains

(Rm 13, 11-14a)

Frères,
vous le savez : c’est le moment,
l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil.
Car le salut est plus près de nous maintenant
qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
La nuit est bientôt finie,
le jour est tout proche.
Rejetons les œuvres des ténèbres,
revêtons-nous des armes de la lumière.
Conduisons-nous honnêtement,
comme on le fait en plein jour,
sans orgies ni beuveries,
sans luxure ni débauches,
sans rivalité ni jalousie,
mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu 

(Mt 24,37-44)

 En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
    « Comme il en fut aux jours de Noé,
ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
    En ces jours-là, avant le déluge,
on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari,
jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
    les gens ne se sont doutés de rien,
jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis :
telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
    Alors deux hommes seront aux champs :
l’un sera pris, l’autre laissé.
    Deux femmes seront au moulin en train de moudre :
l’une sera prise, l’autre laissée.
    Veillez donc,
car vous ne savez pas quel jour
votre Seigneur vient.
    Comprenez-le bien :
si le maître de maison
avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait,
il aurait veillé
et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
    Tenez-vous donc prêts, vous aussi :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »

Homélie du 23 novembre 2025 – Père Eric Jacquinet

Homélie du 23 novembre 2025 – Père Eric Jacquinet

ICI, homélie du dimanche 23 novembre 2025

par le père Eric Jacquinet

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre du deuxième livre de Samuel

(2 S 5, 1-3)

 En ces jours-là,
toutes les tribus d’Israël vinrent trouver David à Hébron
et lui dirent :
« Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair.
Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi,
c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais,
et le Seigneur t’a dit :
‘Tu seras le berger d’Israël mon peuple,
tu seras le chef d’Israël.’ »
Ainsi, tous les anciens d’Israël
vinrent trouver le roi à Hébron.
Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron,
devant le Seigneur.
Ils donnèrent l’onction à David
pour le faire roi sur Israël.

 

 PSAUME

R/ Dans la joie, nous irons
à la maison du Seigneur.

(Ps 121 (122), 1-2, 3-4, 5-6)

Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur,
là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.

C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment ! »

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens

(1 Col 1, 12-20)

Frères,
rendez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé : en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.

Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né, avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre.
Les êtres visibles et invisibles,
Puissances, Principautés,
Souverainetés, Dominations,
tout est créé par lui et pour lui.
Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.

Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église :
c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il ait en tout la primauté.
Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui toute plénitude et que tout, par le Christ, lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa Croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 

(Lc 23, 35-45)

En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
« Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,     en disant :
« Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »

Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
« Celui-ci est le roi des Juifs. »
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
« N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
« Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait :
« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara :
« Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

Homélie du 23 novembre 2025 – Père Eric Jacquinet

Homélie du 9 novembre 2025 – Père Olivier Laporte

ICI, homélie du dimanche 9 novembre 2025

par le père Olivier Laporte

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre du prophète Ézékiel

(Ez 47, 1-2.8-9.12)

 

En ces jours-là, au cours d’une vision reçue du Seigneur,
    l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.
L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison,
au sud de l’autel.
    L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient, et là encore l’eau coulait du côté droit.
    Il me dit :
« Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain, et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux.
    En tout lieu où parviendra le torrent, tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant, car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
    Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ; leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire. Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède. »

 

 PSAUME

R/ Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.

(Ps 45 (46), 2-3, 5-6, 8-9a.10a)

Dieu est pour nous refuge et force,
secours dans la détresse, toujours offert.
Nous serons sans crainte si la terre est secouée,
si les montagnes s’effondrent au creux de la mer.

Le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu,
la plus sainte des demeures du Très-Haut.
Dieu s’y tient : elle est inébranlable ;
quand renaît le matin, Dieu la secourt.

Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ;
citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur,
Il détruit la guerre jusqu’au bout du monde.

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

(1 Co 3, 9c-11.16-17)

Frères,
vous êtes une maison que Dieu construit.
Selon la grâce que Dieu m’a donnée, moi, comme un bon architecte, j’ai posé la pierre de fondation.
Un autre construit dessus.
Mais que chacun prenne garde à la façon dont il contribue à la construction.  La  pierre de fondation, personne ne peut en poser d’autre que celle qui s’y trouve : Jésus Christ.

Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.

 

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean 

(Jn 2, 13-22)

   Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père
une maison de commerce. »
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.

Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

Homélie du dimanche 2 novembre 2025 – Père Éric Jacquinet

Homélie du dimanche 2 novembre 2025 – Père Éric Jacquinet

ICI, homélie du dimanche 2 novembre 2025

par le père Éric Jacquinet

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de la Sagesse

(Sg 3, 1-6.9)

Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n’a de prise sur eux.

 Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ;
leur départ est compris comme un malheur,

 et leur éloignement, comme une fin :
mais ils sont dans la paix.

 Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment,
mais l’espérance de l’immortalité les comblait.

 Après de faibles peines,
de grands bienfaits les attendent,
car Dieu les a mis à l’épreuve
et trouvés dignes de lui.

 Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ;
comme une offrande parfaite, il les accueille.

 Au temps de sa visite, ils resplendiront :
comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.

 Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.

 Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
Pour ses amis, grâce et miséricorde :
il visitera ses élus.

 

 PSAUME

R/ J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.

(Ps 26 (27), 1, 4, 7-9a, 13-14)

Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.

Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.

Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

(1 Co 15, 51-57)

Frères,
c’est un mystère que je vous annonce :
nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés, et cela en un instant, en un clin d’œil, quand, à la fin, la trompette retentira.
Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables,
et nous, nous serons transformés.
Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes
revête ce qui est impérissable ; il faut que cet être mortel revête l’immortalité.
Et
 quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable,
quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Ô Mort, où est ta victoire ?
Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?

L’aiguillon de la mort, c’est le péché ;
ce qui donne force au péché, c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus Christ.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean 

(Jean 6, 37-40)

     En ce temps-là, Jésus disait aux foules :
« Tous ceux que me donne le Père
viendront jusqu’à moi ;
et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté,
mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père :
que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

Homélie de la solennité de la Toussaint – Père Éric Jacquinet

Homélie de la solennité de la Toussaint – Père Éric Jacquinet

ICI, homélie de la solennité de Toussaint 1er novembre 2025

par le père Eric Jacquinet

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

(Ap 7, 2-4.9-14)

 

Moi, Jean, j’ai vu un ange qui montait du côté où le soleil se lève, avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ; d’une voix forte, il cria aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer :
« Ne faites pas de mal à la terre,
ni à la mer, ni aux arbres,
avant que nous ayons marqué du sceau
le front des serviteurs de notre Dieu. »
Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau : ils étaient cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d’Israël.

Après cela, j’ai vu :
et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
Et ils s’écriaient d’une voix forte :
« Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le Trône et à l’Agneau ! »
Tous les anges se tenaient debout autour du Trône, autour des Anciens et des quatre Vivants ; se jetant devant le Trône, face contre terre, ils se prosternèrent devant Dieu.
Et ils disaient :
« Amen !
Louange, gloire, sagesse et action de grâce,
honneur, puissance et force
à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »
L’un des Anciens prit alors la parole et me dit :
« Ces gens vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? »
Je lui répondis : « Mon seigneur, toi, tu le sais. »
Il me dit :
« Ceux-là viennent de la grande épreuve ;
ils ont lavé leurs robes,
ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »

 

 PSAUME

R/ Voici le peuple de ceux qui cherchent ta face, Seigneur.
(Ps 23 (24), 1-2, 3-4ab, 5-6)

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Jean

(1 Jn 3, 1-3)

Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance
se rend pur comme lui-même est pur.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu

(Mt 5, 1-12a)

 

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »

Homélie du 23 novembre 2025 – Père Eric Jacquinet

Homélie du 26 octobre 2025 – Père Marc-Antoine Ludwig

ICI, homélie du dimanche 26 octobre 2025

par le père Marc-Antoine Ludwig

 PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de Ben Sira le Sage

(Si 35, 15b-17.20-22a)

Le Seigneur est un juge
qui se montre impartial envers les personnes.
Il ne défavorise pas le pauvre,
il écoute la prière de l’opprimé.
Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin,
ni la plainte répétée de la veuve.
Celui dont le service est agréable à Dieu sera bien accueilli,
sa supplication parviendra jusqu’au ciel.
La prière du pauvre traverse les nuées ;
tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable.
Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui,
ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice.

 

 PSAUME

R/ Un pauvre crie ; le Seigneur entend. 
(
Ps 33 (34), 2-3, 16.18, 19.23 

Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !

Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.

Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

 

DEUXIÈME LECTURE

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée (2 TM 4,6-8.16-18 )

Bien-aimé,
je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu.
J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi.
Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse.
La première fois que j’ai présenté ma défense, personne ne m’a soutenu : tous m’ont abandonné. Que cela ne soit pas retenu contre eux.
Le Seigneur, lui, m’a assisté.
Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent.
J’ai été arraché à la gueule du lion ;     le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire.
Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste.
À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

 

  ÉVANGILE

Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc

(Lc 18,9-14)

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
    « Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
    Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.     Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
    Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
    Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »