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Vivre sa foi du Carême à la Pentecôte

Vivre sa foi du Carême à la Pentecôte

 Le parcours Carême 2024

avec le Chemin de Croix de Saint-Nizier 

  • Chaque station est éclairée par l’Evangile, l’homélie dominicale et une capsule vidéo.
  • Chaque jour : une méditation pour nourrir le lien entre l’Evangile et le Chemin de Croix.
  • Pour les primaires : un parcours adapté 

Pour avoir plus de détails et s’inscrire, c’est ICI

Vivre le Carême

en Fraternités Paroissiales

  • Tous les paroissiens sont invités à intégrer ou démarrer à plusieurs une fraternité paroissiale de Carême.
  • De quoi s’agit-il? Une rencontre de 2h par semaine pour prier et partager sur le parcours Carême de la paroisse.

Pour avoir plus détails et s’inscrire : fraternite@saintnizier.fr

Le Chemin de Croix

Pendant le Carême, le Chemin de Croix est prié et médité : 
  • tous les vendredis dans  l’Eglise
  • à 12h45, après la Messe de 12h15.

L’ Adoration Eucharistique perpétuelle

 

L’adoration est proposée 24h/24 dans la chapelle Pauline Jaricot  ( 2, rue Saint-Nizier, derrière l’église)

  • de 6h à 21h : adoration libre avec code d’accès
  • de 21h à 6h : adoration avec inscription auprès du secrétariat

Pour avoir plus d’informations, c’est ICI

 Triduum Pascal : 

Retraite paroissiale à Saint-Nizier

La paroisse propose de vivre « une retraite en ville » pendant les 3 Jours Saints :

  • du Jeudi Saint 28 mars (18h)
  • au Dimanche de Pâques (15h)

avec des temps d’enseignements, de prière, de marche, d’évangélisation, autour des temps forts que sont les Offices et les Messes.

Pour avoir plus d’informations et s’inscrire, c’est ICI

Vendredi Saint : Chemin de Croix dans Lyon

 

Le Vendredi Saint, , le Chemin de Croix dans les rues de la ville est organisé par le diocèse de Lyon,  en présence de Monseigneur de Germay.

 

Informations pratiques

  • Rendez-vous le vendredi 29 mars 2024 à Saint-Nizier
  • Horaires  : de 12h15 à 13h45.
  •  Arrivée dans le Cloître de l’Hôtel-Dieu

Pour avoir plus d’informations, c’est ICI

 Horaires des Offices de

la Semaine Sainte à Saint-Nizier

Mardi Saint

  • 12h15 : Messe
  • 19h : Messe

Mercredi Saint : Pas de Messes à Saint-Nizier

  • 18h00 : Messe à la Primatiale Saint-Jean (Bénédiction des huiles et renouvellement des promesses sacerdotales des prêtres du diocèse)

Jeudi Saint

  • 7h30 : Office du Jeudi Saint
  • 19h : Messe de la Sainte Cène
  • 20h45 : Reposoir

Vendredi Saint

  • 7h30 : Office des ténèbres
  • 12h15 – 12h45 : Chemin de Croix dans la ville
  • 15h – 19h: confessions
  • 19h : Office de la Passion

Samedi Saint

  • 9h : Office des Ténèbres
  • 10h15 : rite d’Ephata des catéchumènes
  • 21h : Vigile Pascale

Dimanche de Pâques

  • 10h30 : Messe de la Résurrection

Évangélisation de Pentecôte 

Pour prolonger la joie Pascale,

un  temps fort d’évangélisation est  organisé

le samedi 18 mai, veille de la Pentecôte,

à partir de 14h et/ou dans la soirée à partir de 19h.

 

Dans notre quotidien, nous avons l’opportunité de rapprocher Dieu de nos interlocuteurs.

C’est quoi « notre Bonne Nouvelle » ?

Comment répondre lorsqu’on nous interroge sur notre foi?

Nous vous invitons à une journée à la campagne ( à Allex- Drôme) pour fortifier notre âme de disciple missionnaire.

 

Inscriptions via ce questionnaire ICI

 

     

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

      » Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
    jusqu’à la mort, et la mort de la croix. » 
     

    La Prière de « Confiance en Dieu » de Saint Claude la Colombière :

    « Mon Dieu, je suis si persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de toi toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur toi de toutes mes inquiétudes : « Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance » (Ps. 4, 9).
    Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur, les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de te servir, je puis même perdre ta grâce par le péché; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher : « Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors ».
    Certains peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières.
    Pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c’est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne. Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j’espère fermement de l’être, et que c’est de toi, ô mon Dieu, que je l’espère. Amen.»

    PROCESSION DES RAMEAUX

    ÉVANGILE

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc.

    (Mc 11,1-10)

    Lorsqu’ils approchent de Jérusalem,
    vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers,
    Jésus envoie deux de ses disciples  et leur dit :
    « Allez au village qui est en face de vous.
    Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché,
    sur lequel personne ne s’est encore assis.
    Détachez-le et amenez-le.
                       Si l’on vous dit :
    ‘Que faites-vous là ?’,
    répondez :
    ‘Le Seigneur en a besoin,
    mais il vous le renverra aussitôt.’ »
              Ils partirent,
    trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte,
    dehors, dans la rue,
    et ils le détachèrent.
    Des gens qui se trouvaient là leur demandaient :
    « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
              Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit,
    et on les laissa faire.
              Ils amenèrent le petit âne à Jésus,
    le couvrirent de leurs manteaux,
    et Jésus s’assit dessus.
              Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin,
    d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
              Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :
    « Hosanna !
    Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
                       Béni soit le Règne qui vient,
    celui de David, notre père.
    Hosanna au plus haut des cieux ! »

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du  livre du prophète Isaïe.

    ((Is 50, 4-7)

    Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
    pour que je puisse, d’une parole,
    soutenir celui qui est épuisé.
    Chaque matin, il éveille,
    il éveille mon oreille
    pour qu’en disciple, j’écoute.
              Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
    et moi, je ne me suis pas révolté,
    je ne me suis pas dérobé.
              J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
    et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
    Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
              Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
    c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
    c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
    je sais que je ne serai pas confondu.

     

    PSAUME

    (21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)

    R/Mon Dieu, mon Dieu,
    pourquoi m’as-tu abandonné ?.

    Tous ceux qui me voient me bafouent,
    ils ricanent et hochent la tête :
    « Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
    Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »

    Oui, des chiens me cernent,
    une bande de vauriens m’entoure.
    Ils me percent les mains et les pieds ;
    je peux compter tous mes os.

    Ils partagent entre eux mes habits
    et tirent au sort mon vêtement.
    Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
    ô ma force, viens vite à mon aide !

    Tu m’as répondu !
    Et je proclame ton nom devant mes frères,
    je te loue en pleine assemblée.
    Vous qui le craignez, louez le Seigneur.

     

    DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la lettre de Saint Paul apôtre aux Philippiens

     (Ph 2, 6-11)

    Le Christ Jésus,
    ayant la condition de Dieu,
    ne retint pas jalousement
    le rang qui l’égalait à Dieu.

    Mais il s’est anéanti,
    prenant la condition de serviteur,
    devenant semblable aux hommes.

    Reconnu homme à son aspect,
    il s’est abaissé,
    devenant obéissant jusqu’à la mort,
    et la mort de la croix.

    C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
    il l’a doté du Nom
    qui est au-dessus de tout nom,

    afin qu’au nom de Jésus
    tout genou fléchisse
    au ciel, sur terre et aux enfers,

    et que toute langue proclame :
    « Jésus Christ est Seigneur »
    à la gloire de Dieu le Père.

      

    ÉVANGILE

    Passion de notre Seigneur Jésus Christ
    (Mc 14, 1 – 15, 47)

     La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient :  « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »

    Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux.
    Pendant qu’il était à table, une femme entra, avec un flacon d’albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur.
    Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête. Or, de leur côté, quelques-uns s’indignaient :  « À quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données aux pauvres. »
    Et ils la rudoyaient.
    Mais Jésus leur dit :
     « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu’elle a fait envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’avez pas pour toujours. Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait. D’avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.
    Amen, je vous le dis : partout où l’Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d’elle, ce qu’elle vient de faire. »

     Judas Iscariote, l’un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus. À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable.

    Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent :
    « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »
     Il envoie deux de ses disciples en leur disant :  « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre.  Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : ‘Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?’ Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »
     Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.

    Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara :
    « Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. »
    Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient :
    « Serait-ce moi ? »
     Il leur dit :  « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
    Pendant le repas, Jésus, ayant  pris du pain
    et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit :
    « Prenez, ceci est mon corps. »
    Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.
    Et il leur dit :
     « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance,
    versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »

     Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit :
     « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit :
    Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
    Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
     Pierre lui dit alors :« Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »
     Jésus lui répond :  « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »
    Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.

    Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples :
    « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
    Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit :
    « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »
     Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. Il disait :
    « Abba… Père, tout est possible pour toi.
    Éloigne de moi cette coupe.
    Cependant, non pas ce que moi, je veux,
    mais ce que toi, tu veux ! »
    Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre :
    « Simon, tu dors ! Tu n’as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ;
    l’esprit est ardent, mais la chair est faible. »
    De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles. Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.
    Une troisième fois, il revient et leur dit :
    « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
    C’est fait ; l’heure est venue :
    voici que le Fils de l’homme
    est livré aux mains des pécheurs.
    Levez-vous ! Allons !
    Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

    Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens. Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu :   Celui que j’embrasserai, c’est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »
     À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.
    Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. Or un de ceux qui étaient là
    tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille. Alors Jésus leur déclara :
    « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »

    Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu.

    Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes. Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas. De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas. Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage :
     « Nous l’avons entendu dire : ‘Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.’ »
    Et même sur ce point, leurs témoignages n’étaient pas concordants.

    Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus :
    « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
     Mais lui gardait le silence et ne répondait rien.
    Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :
    « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »
    Jésus lui dit :
    « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »
    Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit :
     « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? »
    Tous prononcèrent qu’il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent, en disant : 
    « Fais le prophète ! »
    Et les gardes lui donnèrent des coups.

    Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre. Elle voit Pierre qui se chauffe,
    le dévisage et lui dit :
    « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »
    Pierre le nia :
    « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. »
    Puis il sortit dans le vestibule, au dehors.
    Alors un coq chanta. La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là :
    « Celui-ci est l’un d’entre eux ! »
    De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour :
    « Sûrement tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, tu es Galiléen. »
    Alors il se mit à protester violemment et à jurer :
    « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
     Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.

    Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea :
    « Es-tu le roi des Juifs ? »
    Jésus répondit :
    « C’est toi-même qui le dis. »
    Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
    Pilate lui demanda à nouveau :
    « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. »
    Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.

    À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. 
    La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit :
    « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
     Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait :
    « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »,
    de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »
    Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? »
    Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
    Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.

    Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
    « Salut, roi des Juifs ! »
     Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.

    Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.
    Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia.
    L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
    Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;  ils disaient :
    « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
    sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
    De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux :
    « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu’il descende  maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. »
    Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.

    Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte :
    « Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
    ce qui se traduit :
    « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
     L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
     « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! »
    L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant :
    « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »
    Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.

    Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

     Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée,
    et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d’Arimathie intervint. 
    C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. 
    Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.
    Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc.
    Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau.

    Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

    Homélie du 5ème dimanche de Carême – Père Dominique de Lafforest – 17 mars 2024

      » si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ;
    mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » 
     

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du  livre du prophète Jérémie.

    (Jr 31, 31-34)

    Voici venir des jours – oracle du Seigneur –,
    où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda
    une alliance nouvelle.
    Ce ne sera pas comme l’alliance
    que j’ai conclue avec leurs pères,
    le jour où je les ai pris par la main
    pour les faire sortir du pays d’Égypte :
    mon alliance, c’est eux qui l’ont rompue,
    alors que moi, j’étais leur maître
    – oracle du Seigneur.

    Mais voici quelle sera l’alliance
    que je conclurai avec la maison d’Israël
    quand ces jours-là seront passés
    – oracle du Seigneur.
    Je mettrai ma Loi au plus profond d’eux-mêmes ;
    je l’inscrirai sur leur cœur.
    Je serai leur Dieu,
    et ils seront mon peuple.
    Ils n’auront plus à instruire chacun son compagnon,
    ni chacun son frère en disant :
    « Apprends à connaître le Seigneur ! »
    Car tous me connaîtront,
    des plus petits jusqu’aux plus grands
    – oracle du Seigneur.
    Je pardonnerai leurs fautes,
    je ne me rappellerai plus leurs péchés.

     

    PSAUME

    (50 (51), 3-4, 12-13, 14-15)

    R/Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu.

    Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
    selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
    Lave-moi tout entier de ma faute,
    purifie-moi de mon offense.

    Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
    renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
    Ne me chasse pas loin de ta face,
    ne me reprends pas ton esprit saint.

    Rends-moi la joie d’être sauvé ;
    que l’esprit généreux me soutienne.
    Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
    vers toi, reviendront les égarés.

     DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la lettre de la lettre aux Hébreux

    (He 5, 7-9)

    Le Christ, pendant les jours de sa vie dans la chair,
    offrit, avec un grand cri et dans les larmes,
    des prières et des supplications
    à Dieu qui pouvait le sauver de la mort,
    et il fut exaucé
    en raison de son grand respect.
    Bien qu’il soit le Fils,
    il apprit par ses souffrances l’obéissance
    et, conduit à sa perfection,
    il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent
    la cause du salut éternel.

       

    ÉVANGILE

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    (Jn 11, 1-45)

     En ce temps-là, il y avait quelqu’un de malade,
    Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur.
    Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur
    et lui essuya les pieds avec ses cheveux.
    C’était son frère Lazare qui était malade.
    Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :
    « Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
    En apprenant cela, Jésus dit :
    « Cette maladie ne conduit pas à la mort,
    elle est pour la gloire de Dieu,
    afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
    Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
    Quand il apprit que celui-ci était malade,
    il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
    Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »
    Les disciples lui dirent :
    « Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider,
    et tu y retournes ? »
    Jésus répondit :
    « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ?
    Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas,
    parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
    mais celui qui marche pendant la nuit trébuche,
    parce que la lumière n’est pas en lui. »
    Après ces paroles, il ajouta :
    « Lazare, notre ami, s’est endormi ;
    mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
    Les disciples lui dirent alors :
    « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »
    Jésus avait parlé de la mort ;
    eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
    Alors il leur dit ouvertement :
    « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là,
    à cause de vous, pour que vous croyiez.
    Mais allons auprès de lui ! »
    Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
    dit aux autres disciples :
    « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

    À son arrivée,
    Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
    Comme Béthanie était tout près de Jérusalem
    – à une distance de quinze stades
    (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –,
    beaucoup de Juifs étaient venus
    réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
    Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre,
    tandis que Marie restait assise à la maison.
    Marthe dit à Jésus :
    « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
    Mais maintenant encore, je le sais,
    tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
    Jésus lui dit :
    « Ton frère ressuscitera. »
    Marthe reprit :
    « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
    au dernier jour. »
    Jésus lui dit :
    « Moi, je suis la résurrection et la vie.
    Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
    quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
    Crois-tu cela ? »
    Elle répondit :
    « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu,
    tu es celui qui vient dans le monde. »

    Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas :
    « Le Maître est là, il t’appelle. »
    Marie, dès qu’elle l’entendit,
    se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
    Il n’était pas encore entré dans le village,
    mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
    Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie
    et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ;
    ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
    Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus.
    Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit :
    « Seigneur, si tu avais été ici,
    mon frère ne serait pas mort. »
    Quand il vit qu’elle pleurait,
    et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi,
    Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
    et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? »
    Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
    Alors Jésus se mit à pleurer.
    Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
    Mais certains d’entre eux dirent :
    « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
    ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »

    Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau.
    C’était une grotte fermée par une pierre.
    Jésus dit : « Enlevez la pierre. »
    Marthe, la sœur du défunt, lui dit :
    « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. »
    Alors Jésus dit à Marthe :
    « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
    On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
    « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
    Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
    mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
    afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
    Après cela, il cria d’une voix forte :
    « Lazare, viens dehors ! »
    Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes,
    le visage enveloppé d’un suaire.
    Jésus leur dit :
    « Déliez-le, et laissez-le aller. »
    Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
    et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

     

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

    Homélie du 4ème dimanche de Carême – Père Charles Rochas – 10 mars 2024

     « Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé.
    L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.

     

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du deuxième livre des Chroniques.

    (2 Ch 36, 14-16.19-23)

    En ces jours-là,
    tous les chefs des prêtres et du peuple
    multipliaient les infidélités,
    en imitant toutes les abominations des nations païennes,
    et ils profanaient la Maison
    que le Seigneur avait consacrée à Jérusalem.
    Le Seigneur, le Dieu de leurs pères,
    sans attendre et sans se lasser, leur envoyait des messagers,
    car il avait pitié de son peuple et de sa Demeure.
    Mais eux tournaient en dérision les envoyés de Dieu,
    méprisaient ses paroles, et se moquaient de ses prophètes ;
    finalement, il n’y eut plus de remède
    à la fureur grandissante du Seigneur contre son peuple.
    Les Babyloniens brûlèrent la Maison de Dieu,
    détruisirent le rempart de Jérusalem,
    incendièrent tous ses palais,
    et réduisirent à rien tous leurs objets précieux.
    Nabucodonosor déporta à Babylone
    ceux qui avaient échappé au massacre ;
    ils devinrent les esclaves du roi et de ses fils
    jusqu’au temps de la domination des Perses.
    Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur
    proclamée par Jérémie :
    La terre sera dévastée et elle se reposera
    durant 70 ans,
    jusqu’à ce qu’elle ait compensé par ce repos
    tous les sabbats profanés.

    Or, la première année du règne de Cyrus, roi de Perse,
    pour que soit accomplie la parole du Seigneur
    proclamée par Jérémie,
    le Seigneur inspira Cyrus, roi de Perse.
    Et celui-ci fit publier dans tout son royaume
    – et même consigner par écrit – :
    « Ainsi parle Cyrus, roi de Perse :
    Le Seigneur, le Dieu du ciel,
    m’a donné tous les royaumes de la terre ;
    et il m’a chargé de lui bâtir une maison
    à Jérusalem, en Juda.
    Quiconque parmi vous fait partie de son peuple,
    que le Seigneur son Dieu soit avec lui,
    et qu’il monte à Jérusalem ! »

     

    PSAUME

    136 (137), 1-2, 3, 4-5, 6

    R/Que ma langue s’attache à mon palais
    si je perds ton souvenir !

    Au bord des fleuves de Babylone
    nous étions assis et nous pleurions,
    nous souvenant de Sion ;
    aux saules des alentours
    nous avions pendu nos harpes.

    C’est là que nos vainqueurs
    nous demandèrent des chansons,
    et nos bourreaux, des airs joyeux :
    « Chantez-nous, disaient-ils,
    quelque chant de Sion. »

    Comment chanterions-nous un chant du Seigneur
    sur une terre étrangère ?
    Si je t’oublie, Jérusalem,
    que ma main droite m’oublie !

    Je veux que ma langue s’attache à mon palais
    si je perds ton souvenir,
    si je n’élève Jérusalem
    au sommet de ma joie.

    DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens

    (Ep 2, 4-10)

    Frères,
    Dieu est riche en miséricorde ;
    à cause du grand amour dont il nous a aimés,
    nous qui étions des morts par suite de nos fautes,
    il nous a donné la vie avec le Christ :
    c’est bien par grâce que vous êtes sauvés.
    Avec lui, il nous a ressuscités
    et il nous a fait siéger aux cieux, dans le Christ Jésus.
    Il a voulu ainsi montrer, au long des âges futurs,
    la richesse surabondante de sa grâce,
    par sa bonté pour nous dans le Christ Jésus.
    C’est bien par la grâce que vous êtes sauvés,
    et par le moyen de la foi.
    Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
    Cela ne vient pas des actes : personne ne peut en tirer orgueil.
    C’est Dieu qui nous a faits,
    il nous a créés dans le Christ Jésus,
    en vue de la réalisation d’œuvres bonnes
    qu’il a préparées d’avance
    pour que nous les pratiquions.

       

    ÉVANGILE

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    (Jn 9, 1-41)

    En ce temps-là, en sortant du Temple,
        Jésus vit sur son passage
    un homme aveugle de naissance.
        Ses disciples l’interrogèrent :
    « Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents,
    pour qu’il soit né aveugle ? »
        Jésus répondit :
    « Ni lui, ni ses parents n’ont péché.
    Mais c’était pour que les œuvres de Dieu
    se manifestent en lui.
        Il nous faut travailler aux œuvres de Celui qui m’a envoyé, tant qu’il fait jour ;
    la nuit vient où personne ne pourra plus y travailler.
        Aussi longtemps que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. »
        Cela dit, il cracha à terre
    et, avec la salive, il fit de la boue ;
    puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit :
    « Va te laver à la piscine de Siloé »
    – ce nom se traduit : Envoyé.
    L’aveugle y alla donc, et il se lava ;
    quand il revint, il voyait.

        Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant – car il était mendiant – dirent alors :
    « N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
        Les uns disaient : « C’est lui. »
    Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
    Mais lui disait : « C’est bien moi. »
        Et on lui demandait :
    « Alors, comment tes yeux se sont-ils ouverts ? »
        Il répondit : « L’homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue,
    il me l’a appliquée sur les yeux et il m’a dit :
    ‘Va à Siloé et lave-toi.’
    J’y suis donc allé et je me suis lavé ; alors, j’ai vu. »
        Ils lui dirent : « Et lui, où est-il ? »
    Il répondit : « Je ne sais pas. »

        On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
        Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux.
        À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
    Il leur répondit :
    « Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
        Parmi les pharisiens, certains disaient :
    « Cet homme-là n’est pas de Dieu,
    puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
    D’autres disaient :
    « Comment un homme pécheur
    peut-il accomplir des signes pareils ? »
    Ainsi donc ils étaient divisés.
        Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
    « Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
    Il dit : « C’est un prophète. »
        Or, les Juifs ne voulaient pas croire
    que cet homme avait été aveugle
    et que maintenant il pouvait voir.
    C’est pourquoi ils convoquèrent ses parents
        et leur demandèrent :
    « Cet homme est bien votre fils,
    et vous dites qu’il est né aveugle ?
    Comment se fait-il qu’à présent il voie ? »
        Les parents répondirent :
    « Nous savons bien que c’est notre fils,
    et qu’il est né aveugle.
        Mais comment peut-il voir maintenant,
    nous ne le savons pas ; et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas non plus.
    Interrogez-le, il est assez grand pour s’expliquer. »
        Ses parents parlaient ainsi
    parce qu’ils avaient peur des Juifs.
    En effet, ceux-ci s’étaient déjà mis d’accord
    pour exclure de leurs assemblées
    tous ceux qui déclareraient publiquement que Jésus est le Christ.
        Voilà pourquoi les parents avaient dit :
    « Il est assez grand, interrogez-le ! »

        Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à Dieu !
    Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
        Il répondit : « Est-ce un pécheur ? Je n’en sais rien. Mais il y a une chose que je sais :
    j’étais aveugle, et à présent je vois. »
        Ils lui dirent alors :
    « Comment a-t-il fait pour t’ouvrir les yeux ? »
        Il leur répondit : « Je vous l’ai déjà dit,
    et vous n’avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous m’entendre encore une fois ?
    Serait-ce que vous voulez, vous aussi, devenir ses disciples ? »
        Ils se mirent à l’injurier : « C’est toi qui es son disciple ; nous, c’est de Moïse que nous sommes les disciples.
        Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ;
    mais celui-là, nous ne savons pas d’où il est. »
        L’homme leur répondit :
    « Voilà bien ce qui est étonnant !
    Vous ne savez pas d’où il est, et pourtant il m’a ouvert les yeux. Dieu, nous le savons, n’exauce pas les pécheurs, mais si quelqu’un l’honore et fait sa volonté, il l’exauce.
        Jamais encore on n’avait entendu dire
    que quelqu’un ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance.
        Si lui n’était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
        Ils répliquèrent :
    « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? »
    Et ils le jetèrent dehors.

        Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.
    Il le retrouva et lui dit : « Crois-tu au Fils de l’homme ? »
        Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur,
    pour que je croie en lui ? »
        Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
        Il dit : « Je crois, Seigneur ! »
    Et il se prosterna devant lui.

        Jésus dit alors :
    « Je suis venu en ce monde pour rendre un jugement : que ceux qui ne voient pas
    puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
        Parmi les pharisiens, ceux qui étaient avec lui
    entendirent ces paroles et lui dirent :
    « Serions-nous aveugles, nous aussi ? »
        Jésus leur répondit :
    « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : ‘Nous voyons !’, votre péché demeure. »

     

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

    Homélie du 3ème dimanche de Carême – Père Charles Rochas – 3 mars 2024

    « Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle « (Jn 4, 5-42)

     

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du livre de

    de l’Exode.

    (Ex 20, 1-17)

    En ces jours-là, sur le Sinaï,
    Dieu prononça toutes les paroles que voici :
    « Je suis le Seigneur ton Dieu,
    qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte,
    de la maison d’esclavage.
    Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
    Tu ne feras aucune idole,
    aucune image de ce qui est là-haut
    dans les cieux,
    ou en bas sur la terre,
    ou dans les eaux par-dessous la terre.
    Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux,
    pour leur rendre un culte.
    Car moi, le Seigneur ton Dieu,
    je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent,
    je punis la faute des pères sur les fils,
    jusqu’à la troisième et la quatrième génération ;
    mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements,
    je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
    Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu,
    car le Seigneur ne laissera pas impuni
    celui qui invoque en vain son nom.

    Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
    Pendant six jours tu travailleras
    et tu feras tout ton ouvrage ;
    mais le septième jour est le jour du repos,
    sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu :
    tu ne feras aucun ouvrage,
    ni toi, ni ton fils, ni ta fille,
    ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes,
    ni l’immigré qui est dans ta ville.
    Car en six jours le Seigneur a fait le ciel,
    la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent,
    mais il s’est reposé le septième jour.
    C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat
    et l’a sanctifié.

    Honore ton père et ta mère,
    afin d’avoir longue vie
    sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
    Tu ne commettras pas de meurtre.
    Tu ne commettras pas d’adultère.
    Tu ne commettras pas de vol.
    Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
    Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ;
    tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain,
    ni son serviteur, ni sa servante,
    ni son bœuf, ni son âne :
    rien de ce qui lui appartient.»

     

    PSAUME

    Ps 8b (19), 8, 9, 10, 11

    R/Je marcherai en présence du Seigneur
    sur la terre des vivants.

    La loi du Seigneur est parfaite,
    qui redonne vie ;
    la charte du Seigneur est sûre,
    qui rend sages les simples.

    Les préceptes du Seigneur sont droits,
    ils réjouissent le cœur ;
    le commandement du Seigneur est limpide,
    il clarifie le regard.

    La crainte qu’il inspire est pure,
    elle est là pour toujours ;
    les décisions du Seigneur sont justes
    et vraiment équitables :

    plus désirables que l’or,
    qu’une masse d’or fin,
    plus savoureuses que le miel
    qui coule des rayons.

    DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens

    (1 Co 1, 22-25)

    Frères,
    alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié,
    scandale pour les Juifs,
    folie pour les nations païennes.
    Mais pour ceux que Dieu appelle,
    qu’ils soient juifs ou grecs,
    ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
    Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes,
    et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.

       

    ÉVANGILE

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

    (Jn 4, 5-42)

    En ce temps-là,  Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
    Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source.
    C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.
    Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
    – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
    La Samaritaine lui dit :
    « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? »
    – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
    Jésus lui répondit :
    « Si tu savais le don de Dieu
    et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé,
    et il t’aurait donné de l’eau vive. »
    Elle lui dit :
    « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ?  Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
    Jésus lui répondit :
    « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. »
    La femme lui dit :
    « Seigneur, donne-moi de cette eau,
    que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
    Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
    La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. »
    Jésus reprit :
    « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en a eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ;
    là, tu dis vrai. »
    La femme lui dit :
    « Seigneur, je vois que tu es un prophète !… Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
    Jésus lui dit :
    « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
    Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs
    adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père.
    Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. »
    La femme lui dit :
    « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
    Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
    À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ;
    ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? »

    La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens :
    « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
    Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.

    Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
    Mais il répondit :
    « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. »
    Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit :
    « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : ‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson.
    Dès maintenant,  le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur.
    Il est bien vrai, le dicton : ‘L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »

    Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage :
    « Il m’a dit tout ce  que j’ai fait. »
    Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui,
    et ils disaient à la femme :
    « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde.

    Homélie du dimanche des Rameaux – Père Charles Rochas – 24 mars 2024

    Homélie du 2ème Dimanche de Carême – Père Dominique de Lafforest – 25 Février 2024

    « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » 

    LECTURES DE LA MESSE

    PREMIÈRE LECTURE

    Lecture du livre de le Genèse.

    (Gn 22, 1-2.9-13.15-18)

    En ces jours-là,
    Dieu mit Abraham à l’épreuve.
    Il lui dit :
    « Abraham ! »
    Celui-ci
    répondit :
    « Me voici ! »
    Dieu dit :
    « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac,
    va au pays de Moriah,
    et là tu l’offriras en holocauste
    sur la montagne que je t’indiquerai. »
    Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
    Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ;
    puis il lia son fils Isaac
    et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
    Abraham étendit la main
    et saisit le couteau pour immoler son fils.
    Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
    « Abraham ! Abraham ! »
    Il répondit :
    « Me voici ! »
    L’ange lui dit :
    « Ne porte pas la main sur le garçon !
    Ne lui fais aucun mal !
    Je sais maintenant que tu crains Dieu :
    tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
    Abraham leva les yeux et vit un bélier
    retenu par les cornes dans un buisson.
    Il alla prendre le bélier
    et l’offrit en holocauste à la place de son fils.

    Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
    Il déclara :
    « Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur :
    parce que tu as fait cela,
    parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
    je te comblerai de bénédictions,
    je rendrai ta descendance aussi nombreuse
    que les étoiles du ciel
    et que le sable au bord de la mer,
    et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
    Puisque tu as écouté ma voix,
    toutes les nations de la terre
    s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction
    par le nom de ta descendance. »

     

    PSAUME

    Ps 115 (116b), 10.15, 16ac-17, 18-19

    R/Je marcherai en présence du Seigneur
    sur la terre des vivants.

    Je crois, et je parlerai,
    moi qui ai beaucoup souffert.
    Il en coûte au Seigneur
    de voir mourir les siens !

    Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
    moi, dont tu brisas les chaînes ?
    Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
    j’invoquerai le nom du Seigneur.

    Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
    oui, devant tout son peuple,
    à l’entrée de la maison du Seigneur,
    au milieu de Jérusalem !

    DEUXIÈME LECTURE

    Lecture de la Paul apôtre aux Romains.

    (Rm 8, 31b-34)

    Frères,
    si Dieu est pour nous,
    qui sera contre nous ?
    Il n’a pas épargné son propre Fils,
    mais il l’a livré pour nous tous :
    comment pourrait-il, avec lui,
    ne pas nous donner tout ?
    Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
    Dieu est celui qui rend juste :
    alors, qui pourra condamner ?
    Le Christ Jésus est mort ;
    bien plus, il est ressuscité,
    il est à la droite de Dieu,
    il intercède pour nous.

       

    ÉVANGILE

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

    (Mc 9, 2-10)

    En ce temps-là,
    Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean,
    et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
    Et il fut transfiguré devant eux.
    Ses vêtements devinrent resplendissants,
    d’une blancheur telle
    que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
    Élie leur apparut avec Moïse,
    et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
    Pierre alors prend la parole
    et dit à Jésus :
    « Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
    Dressons donc trois tentes :
    une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
    De fait, Pierre ne savait que dire,
    tant leur frayeur était grande.
    Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
    et de la nuée une voix se fit entendre :
    « Celui-ci
    est mon Fils bien-aimé :
    écoutez-le ! »
    Soudain, regardant tout autour,
    ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.

    Ils descendirent de la montagne,
    et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
    avant que le Fils de l’homme
    soit ressuscité d’entre les morts.
    Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
    tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
    « ressusciter d’entre les morts »