Quelle est la signification de l’Avent ?

Quelle est la signification de l’Avent ?

Qu’est-ce que l’Avent ?

 L’ Avent (du latin adventus, « venue, avènement ») est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu s’est fait homme parmi les hommes : de sa naissance à sa mort sur la Croix, il a partagé en tout la condition humaine, à l’exception du péché.

Chacun est appelé à la vigilance et au changement de vie. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque Messe dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la Messe.

Comment se vit le temps de l’Avent ?

 Le temps de l’Avent compte quatre dimanches avant Noël.  Il se vit sous deux volets :

– la méditation sur le retour du Christ (les 2 premières semaines)

– la préparation de nos cœurs à célébrer Noël ( du 16 au 24 décembre); préparation plus centrée sur la fête même de Noël avec la lecture des évangiles qui précèdent la naissance du Christ et les divers événements : l’annonce de la naissance de Jean le Baptiste ; l’annonce à la Vierge Marie, à saint Joseph, la nativité de saint Jean-Baptiste, etc.

 L’Avent : nouvelle année liturgique

Le début de l’Avent marque aussi l’entrée dans une nouvelle année liturgique : celle-ci commence chaque année avec ce temps de préparation à Noël, pour s’achever une année plus tard à la même période.

 La couronne de l’Avent 

C’est une tradition ancienne et riche de significations. La couronne de l’Avent peut en effet nous dire quelque chose de ce temps précédant la grande fête de Noël.

La couronne antique symbole de victoire et de gloire, évoque le « Messie-Roi » attendu par Israël et annoncé par les prophètes. Sa forme circulaire sans début ni fin, montre aussi l’éternité et l’amour de Dieu. Le cercle nous rappelle enfin un cycle de l’année liturgique qui recommence par le temps de l’Avent.

Des rameaux verts ornent la couronne, couleur de la vie et de l’espérance. Dieu apporte la vie au cœur de nos obscurités.

Les quatre bougies représentent les quatre dimanches de l’Avent, la montée progressive de la lumière dans le monde, en même temps la montée vers la fête de Noël. À mesure qu’on les allume, la couronne devient plus lumineuse : signe de la venue du Christ, Lumière du monde.

La flamme des bougies représente la lumière des prophéties qui, au long de l’histoire, illuminèrent la nuit du peuple de Dieu dans l’attente de la « Lumière véritable ». C’est aussi un signe de l’espérance du chrétien et de sa vigilance dans l’attente de la venue du Christ – celle de Noël, mais aussi celle, définitive, de la fin des temps.

 Les 4 dimanches de l’Avent 

Les 4 bougies sont allumées progressivement chaque dimanche de l’Avent et porte une signification bien parlante :

  • la première bougie appelée bougie du prophète, porte le signe de l’Espérance,
  • la deuxième, bougie de Bethléem, le signe de la Paix.
  • La troisième, bougie des bergers, le signe de la Joie
  • La quatrième, bougie des Anges, le signe de l’Amour.
Avent 2025 – Parcours paroissial

Avent 2025 – Parcours paroissial

En chemin vers l’Avent 2025

avec Marie et Joseph

À l’approche de l’Avent, temps d’attente et de promesse, le diocèse invite à vivre un parcours spirituel pour préparer nos cœurs à accueillir Jésus, l’espérance du monde.

Cette année, le parcours paroissial sera celui proposé par le diocèse : 

« Jésus, notre espérance »

 Comment suivre le parcours ?

  • un mail est envoyé tous les dimanches avec le lien vidéo d’un podcast
  • un livret du diocèse pour les méditations de chaque jour.

 

Comment avoir le livret des méditations quotidiennes ?

Le livret édité par le diocèse est disponible :

  • en vente à l’accueil au fond de l’église ou au secrétariat (offrande de 3€ à 5€). 
  • en le téléchargement à l’aide du lien ci-dessous :

La fête du 8 décembre

La fête du 8 décembre

La fête du 8 décembre 2022

Pendant 4 soirées, prenons le temps d’accueillir dans l’église et de prier avec Marie.

Nous accueillerons des passants dans l’église et sur le parvis du jeudi 8 décembre au dimanche 11 décembre 2022.

Mobilisons-nous pour accueillir largement !

Retrouvons- nous tous le vendredi 25 novembre pour prier ensemble et se former à la mission.

Édition 2021

Un peu d'histoire

1643

La peste se répand sur Lyon, et pour la 10ème fois en moins d’un siècle, fait des ravages emportant hommes et femmes, sans distinction d’âge ni de classe. Le 12 mars, les échevins, font alors le vœu de prier Marie à la chapelle de Fourvière et d’y déposer chaque année un écu d’or et sept livres de cire blanche. La peste quitte alors miraculeusement Lyon. Ce vœu sera renouvelé chaque année depuis lors par le conseil municipal.

1832

Le choléra est aux portes de Lyon. Les Lyonnais montent en procession à Fourvière et demande de nouveau à Notre Dame d’épargner la ville. Lyon ne sera pas touchée.

1852

On achevait à Lyon la reconstruction du clocher de la vieille chapelle de Fourvière. Au sommet de l’édifice, on avait placé une statue de la Vierge Marie en bronze doré. Elle devait être inaugurée le 8 septembre, mais une inondation dans l’atelier du fondeur retarda la cérémonie au 8 décembre, autre fête de la Vierge, celle de l’Immaculée Conception. Ce jour-là, des feux d’artifice étaient prévus mais une pluie torrentielle s’abattit sur la ville. A la tombée de la nuit, le ciel s’éclaircit et la pluie s’arrêta. Tout à coup apparaissent à quelques fenêtres inconnues des lignes de feu … La ville s’était embrasée en un instant. Bientôt, il ne restait plus, sur la vaste étendue des quais, des rues, des passages ignorés et des cours invisibles, aucune fenêtre obscure. Les petits marchands, les clochers, illuminaient leurs baraques, leurs voitures et jusqu’aux bordures des trottoirs … Quelques feux de Bengale s’allumèrent sur les toits de la chapelle de Fourvière, la statue de la Vierge apparaît et la grosse cloche de Saint Jean, cet éloquent interprète des joies publiques, est lancée à toute volée. A huit heures, la population entière était dans la rue, circulant, paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait la main sans se connaitre, on chantait des cantiques, on applaudissait, on criait : « Vive Marie !  » Les étrangers n’en revenaient pas de leur surprise, et les Lyonnais, tout remplis qu’ils étaient de cette fête improvisée, se demandaient comment, en un instant, une population de trois cent mille âmes avait pu être saisie de la même pensée »

L’événement éphémère d’une nuit devint institution. On prépara avec soin les illuminations de 1853. Quant à celles de 1854, elles furent un triomphe, car elles coïncidaient avec la proclamation par le Pape, à Rome, du dogme de l’Immaculée Conception. Les Lyonnais avaient la fierté des précurseurs. Depuis, chaque année, le soir du 8 décembre, les Lyonnais illuminent leur ville pour la fête de l’Immaculée Conception.

1870

La guerre fait rage et les armées prussiennes menacent la ville. Une fois encore, les Lyonnais se tournent vers Marie. La ville sera épargnée.

Aujourd’hui,

les bougies continuent à brûler aux fenêtres des habitants de la ville de Lyon. On en parle sur le site officiel de la Fête de la Lumière de la ville.

Le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception

La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie nous rappelle la destinée unique de cette femme juive, choisie par Dieu. Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est totalement manifesté le Dieu vivant. Elle est appelée, depuis le concile d’Éphèse (431), « Mère de Dieu ». Selon la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, le 8 décembre 1854, elle est déclarée préservée du péché originel dès sa naissance.

Horaires des messes et des confessions

En savoir plus

23 novembre 2025 – Journée mondiale des pauvres – Repas dominical

23 novembre 2025 – Journée mondiale des pauvres – Repas dominical

« C’est Toi mon espérance. »  

Ps 71,5

« C’est Toi mon espérance. »

  
« Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance » (Ps 71, 5). Ces paroles jaillissent d’un cœur accablé par de graves difficultés : « Tu m’as fait voir tant de maux et de détresses » (v. 20), dit le psalmiste. Malgré cela, son âme est ouverte et confiante, car elle est ferme dans la foi, qui reconnaît le soutien de Dieu et le professe : « Ma forteresse et mon roc, c’est toi » (v. 3). De là jaillit la confiance inébranlable que l’espérance en Lui ne déçoit pas »
Extrait de l’homélie du 16 novembre 2025, Léon XIV

    Repas dominical

    avec les plus démunis

    le 23 novembre 2025 

     

    La paroisse Saint-Nizier organise un repas avec les plus démunis de la rue et tous les paroissiens qui souhaitent partager un temps avec eux, leur porter une attention toute particulière et échanger un moment fraternel.

       
    Le programme : 
    • 10h30 : Messe
    • 12h30 : apéritif
    • 13h15 à 14h30-15.00 : repas dans les nefs latérales de l’église

    Nous avons besoin de vous, pour faire de cette journée un beau moment de rencontre fraternelle,

    Venez nombreux

    et donnez de votre temps

    à la rencontre de l’autre en vous inscrivant sur le lien d’inscription ci dessous :  

    Flyer d’invitation 

     

     Catéchèse du pape Benoît XVI

       
    « La prière du pauvre traverse les nuées, tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui, ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice. Le Seigneur ne tardera pas, il restera impatient » (Si 35, 21-22).
    Dieu connaît les souffrances de ses enfants, car il est un Père attentif et bienveillant à l’égard de tous. En tant que Père, il prend soin de ceux qui ont le plus besoin de lui : les pauvres, les marginalisés, les souffrants, les oubliés… Mais personne n’est exclu de son cœur, car devant lui, nous sommes tous pauvres et nécessiteux.
    La prière trouve la vérification de son authenticité dans la charité qui devient rencontre et proximité. Si la prière ne se traduit pas par une action concrète, elle est vaine ; en effet, « la foi sans les œuvres est morte » (Jc 2,26. « Sans la prière quotidienne vécue avec fidélité, notre action devient vide, perd son âme profonde, se réduit à un simple activisme . »
       
    Benoît XVI, Catéchèse, 25 avril 2012
    Rome, Saint-Jean-de-Latran, 13 juin 2024,
    Mémoire de Saint-Antoine de Padoue, Patron des pauvres.